Le projet en question concerne la construction d'un immeuble de bureaux pour la Ligue de Tennis de Paris, situé au parc du Tennis Club Jean Dixmier, un site historique comprenant des espaces verts, des terrains de tennis et un Club House conçu en 1930 par l'architecte Léon Azema.Le projet s’inscrit dans un site empreint d’histoire : le parc du Tennis Club Jean Dixmier, enclos abritant des espaces verts, des terrains de tennis et un Club House conçu en 1930 par l’architecte Léon Azema (Grand Prix de Rome).

L’ensemble sportif est un formidable trait d’union entre un environnement urbain et les espaces verts dédiés au Club. La volumétrie générale du bâtiment est minimaliste afin de contraster avec l’environnement hétéroclite qui le ceinture. Les décalages entre les volumes rythment les façades et permettent également de minimiser l’impact de la lumière sur les façades orientées au sud.

Le projet s'efforce de limiter l'empreinte au sol pour préserver les espaces végétalisés existants. La forme compacte du bâtiment permet de minimiser l’impact sur l'environnement tout en intégrant harmonieusement le bâtiment dans son contexte naturel. Un des objectifs principaux était de créer un bâtiment qui réduit la pollution sonore environnante et limite les obstacles visuels, offrant ainsi une vue dégagée sur Paris et la Seine depuis les bureaux. Le bâtiment s'élève verticalement pour maximiser les points de vue tout en s'intégrant avec les infrastructures adjacentes.

L’immeuble prend en compte les flux de circulation existants et prévoit des accès multiples et traversants pour faciliter la circulation des usagers. Le point d’entrée principal se situe le long de la rue du Général Niox, avec une façade transparente au rez-de-jardin qui accueille visiteurs et utilisateurs. L’immeuble est divisé en plusieurs volumes distincts, correspondant aux besoins fonctionnels des espaces intérieurs. Les trois étages de bureaux sont modulables, offrant flexibilité et polyvalence aux futurs utilisateurs.

L’enveloppe du bâtiment est constituée de verre et de panneaux en aluminium anodisé, des matériaux choisis pour leur durabilité et leur capacité à refléter l’environnement urbain, créant ainsi des façades changeantes selon la lumière du jour. Le choix des matériaux s’inscrit dans une volonté de longévité, surtout compte tenu de la proximité des voies sur berge. Le choix de matériaux biosourcés, comme le bois pour la structure, favorise une construction écoresponsable. Une attention particulière a été portée aux exigences géotechniques du site, optant pour des fondations sur pieux en béton et des murs porteurs en béton armé.